Alcyon

Accueil du site > Nos activités > La soirée avec le Prince Jean de France, duc de Vendôme 

Précédent Précédent   Suivant  Suivant    |    Version à imprimer   Imprimer |  Version PDF

La soirée avec le Prince Jean de France, duc de Vendôme

samedi 13 janvier 2007

Le vendredi 12 janvier 2007, en soirée, les ors du Cercle Républicain brillaient d’un éclat tout particulier…Son Altesse Royale le Prince Jean de France, duc de Vendôme, était l’invité d’honneur à l’occasion d’un dîner conférence organisé par « Alcyon – Club des Hongrois à l’étranger » , le « Carrefour des Acteurs Sociaux » et l’association « Gens de France ». Le thème ? « Un regard français sur les relations Franco-Hongroises »


L’actualité récente allait permettre une introduction de circonstance pour le thème de la conférence. C’est dans une ambiance chaleureuse que Madame Lilla Fourrier, Présidente d’Alcyon, présentait l’invité d’honneur et le déroulement de la soirée, remerciant les invités de leur présence, tout particulièrement Son Excellence l’Ambassadeur de Hongrie, Monsieur Làszlo Nikicser, qui avait tenu à se déplacer à titre privé.

La parole était donnée ensuite à Joël Broquet, Président du « Carrefour des Acteurs Sociaux » et Secrétaire général de « La Fédération » Mouvement Fédéraliste Français, qui nous livrait ses réflexions sur la récente adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’Union européenne.

« Il y a 12 jours un cinquième élargissement a vu entrer dans l’Union Européenne la Bulgarie et la Roumanie. L’Europe des blocs était morte avec la disparition de l’URSS.

Elle est maintenant enterrée avec l’entrée dans l’Union Européenne des deux derniers états appelés à l’époque « états satellites » de l’Union soviétique. Seule manque aujourd’hui à l’appel des anciens satellites la Moldavie, mais les négociations sont en cours. De même qu’elles le sont avec les « états successeurs » de l’ex-Yougoslavie et notamment la réflexion prospective pour investir, amicalement, ces pays et dans ces pays d’Europe Centrale et Orientale. Les travaux du Conseil Economique et Social dus à Bertrand Renouvin, sur la place de la France dans l’économie des PECO remontent maintenant à une dizaine d’années. [...]

Ce sont ces travaux qu’il faut actualiser, mais aussi les investisseurs qu’ilfaut mobiliser, ou encore les organismes consulaires paritaires qu’il faut renforcer pour en fin de compte permettre à la France de jouer pleinement sa partie dans l’évolution européenne. [...]

Quel que soit le mérite des militants associatifs, quel que soit l’engagement des acteurs économiques, on ne peut tout leur demander et le rôle de l’Etat français doit être nécessairement redéfini. »

Son Altesse Royale le Prince Jean de France prenait possession du pupitre.

« Un regard français sur les relations Franco-Hongroises »

« Par tradition, par éducation, j’ai toujours porté un intérêt favorable à la Hongrie… J’ai compris, autant que j’ai pu, ce pays, et l’aimer. [...]

Nous sommes frères, il y a en effet un élément historique. Je touche là une corde sensible. Dès votre première dynastie, les liens se sont forgés… culturels et matrimoniaux… L’histoire commande plus qu’on ne le croit. [...]

Votre roi Etienne et Robert le Pieux, des figures éponymes… [...]

Nos rois ont toujours su qu’il existait un royaume de Hongrie ! [...]

... comment ne pas saluer les Hongrois émigrés…Le comte de Bercheny... [...]

Rien n’est plus européen qu’un Prince de France.[...]

L’histoire… Elle nous permet à tous de relativiser les idéologies qui s’achèvent en discriminations et en asservissement…[...]

Nous vivons tous des temps difficiles… la Hongrie connaît une difficile transition… L’économie… [...]

La Hongrie est un axe dynamique de développement dans l’industrie pharmaceutique, informatique… »

Et le prince de terminer son propos par des souvenirs d’une mission en Hongrie lors de la privatisation de la plus grande société hongroise : « Mol-Pétrole de Hongrie. »

Mais toujours la culture pointe le bout de son nez : « J’ai été impressionné par vos ascenseurs "pater noster" »… « La liberté est ce liant qui peut pour les années à venir lier nos deux pays »

En conclusion, une mission : « Développer plus fortement cette relation ! »

Le Prince répondit ensuite aux questions de l’assistance :

« On va vers des entités régionales fortes. Nous, européens, nous devons trouver une place. Créer une cohésion. Porter les principes de base sur lesquels nous devons être d’accord…Avoir un sens de l’ouverture. Et nous devons nous poser la question : Comment ? »

« Promouvoir le patrimoine français, rechercher des fonds pour aider… Boulle sera à l’honneur à Dresde… »

« Promouvoir le génie français » et « Aider les entreprises familiales »

La Hongrie ? « Nous pouvons travailler… »

La dernière question :

« Si la monarchie constitutionnelle était rétablie en France, quelle serait votre première décision ? » « Avant de mettre l’institution, la philosophie ! La royauté avant la monarchie ! La monarchie peut être autre que constitutionnelle. Tout mettre en oeuvre pour un authentique gouvernement de réconciliation nationale. Toutes les composantes de la société seraient représentées. »

Le Prince, tendu vers un but : « Servir les Français, tous les Français. »

Et pour la Hongrie ? « Un sentiment d’admiration »

 | SPIP Site réalisé avec SPIP2.1.12 [18732]  |  (GIF) Contacter le webmestre  |  (GIF) Haut de Page