La pièce est construite comme une « comédie historique », s’inspirant de La tragédie de l’homme d’Imre Madách, en substituant aux personnages historiques de cette pièce des héros français et hongrois, réels ou imaginaires, et qui se rencontrent au cours de l’histoire des deux peuples. Ils se rencontrent, même si cela n’a jamais été le cas…et que se disent-ils ? Leurs échanges ne seront révélés que sur scène, lorsque la pièce sera terminé. Mais nous savons déjà que les Français connaissent très mal les Hongrois, et vice versa. On nous laisse entendre qu’ils ne se comprennent pas toujours, et que ce n’est pas seulement une question de langue.

La pièce commence avec Astérix , côté français, et parle de Trianon, côté hongrois, jusqu’à dépasser le rideau de fer et présenter une nouvelle marque de camembert produit au bord du lac Balaton.La gastronomie aurait-elle réconcilié les deux peuples ? Nous le saurons le soir de la première.

Nous avons beaucoup ri au cours de cette présentation dont le titre, pour le moment serait : Le coq français et la poule hongroise. Nous sommes en effet, loin de Madách, mais nous avons envie de rire avec l’auteur. Pour que son projet voie le jour, Peter Valcz est en quête d’une bourse en France qui lui permettra de terminer et de présenter son travail. Si parmi nos lecteurs il y en a qui connaissent les mécanismes et les possibilités d’une telle bourse (pour metteurs en scène étrangers), il (ou elle) est prié(e) de contacter Alcyon, qui contactera l’auteur-metteur en scène.

La pièce manie rire et provocation, au sens noble du terme. Nous souhaitons à Peter Valcz une réussite totale, ne serait-ce que pour sa façon très originale d’œuvrer pour le rapprochement de nos deux peuples !